Les années 80… Qui nous insufflent encore un peu de leur
nostalgie. Ce sont d’abord des voix à la radio, les tubes de l’été, dont les
paroles légères engourdissent les esprits. Une femme s’en souvient, trente ans
plus tard. Elle se rappelle ce matin-là, où elle ne trouvait pas la force de se
lever. Dépression ? Hystérie ? Son psychiatre a-t-il abusé
d’elle ? C’est ce qu’aimerait savoir la journaliste à qui elle se confie.
Mais l’intrigue est complexe. On avance à tâtons dans cette dérive, celle d’une
mère de famille aisée, qui bouleverse l’ordre établi, s’écarte de la voie
tracée d’une vie « heureuse » et sans soucis qu’on lui impose, pour
oser rêver à autre chose. Elle atteint les confins de sa sensualité refoulée,
les limites de son apparente liberté. Mais peu à peu le carcan se referme, sous
la pression d’une société patriarcale qui voudrait dicter sa raison.